Quand Maryse Froncoux m’a proposé d’écrire un roman en commun, connaissant sa sensibilité, je n’ai pas longtemps hésité. J’espère seulement être à la hauteur de son jeune talent, dévoilé récemment dans son recueil de nouvelles et son premier roman, et à travers de nouvelles de recueils en commun.
Ce livre n’est qu’une fiction puisant ses souvenirs dans des faits qui ont malheureusement existé, et relatée certainement avec beaucoup d’erreurs et d’incohérences, ce dont je m’excuse. Tous les personnages de ce roman sont évidemment imaginaires et il n’a qu’un seul but : distraire les lecteurs éventuels.
Ce doit être avant tout, une belle histoire d’amour, faisant fi des croyances et coutumes de chacun, de ses origines et de son conditionnement familial, écrit avec la plume de notre cœur, avec Maryse, jeune auteur plein d’avenir, que j’affectionne et admire beaucoup et avec qui j’ai le bonheur et l’honneur de partager ce roman.Marie-Claude Marty
Lorsque je me suis adressée à Marie-Claude pour la réalisation de ce roman, je connaissais l’adresse et la souplesse de sa plume dont l’encre, témoignage d’un véritable talent, ne cesse de couler sous une authenticité ardente.
Le flot des mots qui s’en déversent s’exprime au rythme d’une sensibilité qui bouleverse.
Marie-Claude écrit avant tout pour elle-même, déposant par delà ses phrases un horizon empourpré dont le lecteur se pare de ses couleurs.
Ce roman, écrit avec la plume de l’amitié, prendra le chemin de notre cœur dans une fiction qui, je l’espère, vous séduira.Maryse Froncoux
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Ce roman est écrit à deux mains, mais je devrais dire qu’il est écrit avec deux cœurs ! Et pas des moindres : des cœurs qui connaissent la valeur de la vie et savent faire transparaître entre les lignes d’un récit, le meilleur côté de la nature humaine, fut-il englobé dans des schémas racistes ou funestes et tragiques.
Dans ce roman, Marie-Claude MARTY et Maryse FRONCOUX ont associé leur talent au profit de destins ordinaires qui en côtoient des plus fortunés, de vies banales et désœuvrées confrontées aux destinées florissantes ou malheureuses. Chacune apportant son originalité, sa culture et sa méthode, elles en ont fait un roman passionnant et envoûtant. Certes le suspens est léger, mais ce rapprochement passionnel aux méandres et ramifications multiples transporte le lecteur de phase en phase, de l’épreuve douloureuse au ravissement, passant par la compassion et la révolte.
Si le racisme est à l’honneur dans ce livre, ce n’est pas par chauvinisme ou voyeurisme, ni par pitié, c’est pour mieux le combattre, puisque survient le bonheur et le malheur entrelacés à la frontière tumultueuse de ces destinées…
L’espoir qui règne en maître mot tout au long du récit, toujours présent à l’esprit des deux auteures, est l’un des mots les plus cités dans cet ouvrage sans qu’on s’en aperçoive. C’est sans aucun doute un tour de force, un tour de magie ! Mais… aura-t-il son dernier mot ?Joseph Ouaknine
Emouvante histoire d'amour et même plus que cela : le problème toujours présent et toujours douloureux du racisme est posé à propos des Harkis.
Bénédicte de Lillois d'une famille bourgeoise et riche, Karim Algérien et petit-fils de Harki... Dès qu'ils s'aperçoivent... Coup de foudre... Deux nuits d'amour... Ils s'aimeront pour la vie en dépit de l'opposition évidente de leurs familles ! Les auteurs utilisent avec bonheur le principe de la poursuite : les deux amants se découvrent, se perdent, se retrouvent... "Mais la vie sépare ceux qui s'aiment..." Surtout quand la Mort se mêle à ce terrible jeu ! Aura-t-elle le dernier mot ?
Un style ornementé d'épithètes homériques offre des respirations et des prolongements de pensée au lecteur impatient de connaître le Destin de nos deux héros.
Futurs lecteurs, ne courez pas regarder la fin, laissez se dérouler l'histoire.
Nadine Audoubert
Ce livre est avant tout une belle histoire d'amour. On y retrouve surtout l'impatience de la jeunesse qui veut être heureuse tout de suite, dès la première rencontre et ne peut admettre les filets de la société et ses contraintes. Ils s'aiment tant qu'ils ne peuvent penser un instant que cet amour ne va pas être accepté. Cette histoire est si bien décrite, que je n'ai pas focalisé sur la différence d'ethnie et de religion de nos héros. Cet amour pourrait être celui de n'importe quel jeune, je pense.
Ce qui est surtout très triste, c'est leur impatience fougueuse qui les mène à commettre des actes irréversibles. Un très agréable moment à passer en lisant ce livre fait de tendresse, d'amour et de sensibilité.
Bravo à Claudy et Maryse car ce n'était pas forcément évident de partager une écriture, elles ont réussi.Marie Chevalier
Deux mondes qui se regardent. D'un côté, celui des banlieues sinistres parce que désoeuvrées, de l'autre, celui des nantis, indifférents parce que blasés. Deux enfants qui rêvent chacun de leur côté. Karim, un jeune des cités « à problèmes » fils de Harki, qui rêve d'une identité qu'on ne lui a pas donnée. Bénédicte, fille d'un banquier sans fantaisie, perdue dans un monde aseptisé, et qui, de la fenêtre de son appartement cossu, regarde en bas de chez elle, avec envie, un monde qu'on lui interdit. A priori, ces deux-là n'ont rien de commun, sinon le mal-être profond d'une jeunesse qui se cherche.
Je ne vais pas dévoiler ici l'histoire de leur rencontre, banale somme toute, comme beaucoup histoires d'amour, mais magnifiée grâce à une écriture naturelle, vraie, venue du coeur.
Claudy et Maryse les ont fait battre ensemble pour écrire « Le hasard de la vie ». Elles n'ont pas été obligées de forcer leur talent, car l'une comme l'autre savent parfaitement ce que hasard veut dire. Avec ce roman, paru chez Joseph Ouaknine, on retrouve la limpidité et la précision des mots de Maryse, un style qui lui est propre, qui se mêle avec aisance à celui de Claudy, plein de chaleur, de truculence, parfois. On pourrait même se laisser aller à penser qu'il y a dans ce roman, une part de vécu...
L'histoire nous fait suivre avec délice, et parfois aussi avec des interrogations et des serrements de coeur, la marche de Karim et de Bénédicte vers un destin qui, finalement, n'en fera qu'à sa tête.A lire absolument.
Jean-Noël Lewandowski
J'ai lu votre livre, ou plutôt je l'ai dévoré. Il se lit très facilement et il est impossible de trouver qui a écrit quoi. Vous avez su trouver un style commun qui mériterait que vous lui donniez d'autres ouvrages en commun.
Et pourquoi pas une suite... Nathan face à son grand-père...Xavier Tacchella
L'espoir qui règne en maître mot tout au long du récit, toujours présent à l'esprit des deus Auteures, est l'un des mots les plus cités dans cet ouvrage sans qu'on s'en aperçoive C'est sans aucun doute, un tour de force, un tour de magie! Mais...aura-t-il son dernier mot? » (Joseph Ouaknine)
J'ai envie de répondre à son interrogation : « J'en doute!... Car je ne crois pas que ce sera demain la veille, que tous les cons du monde décideront de se lever comme un seul homme et de se donner la main, habités par je ne sais quelle subite illumination, qui leur permettrait de croiser leurs éffluves afin de pouvoir capter l'étincelle de la Divine Intelligence. Car il est plus qu'évident que nous adorons toutes sorte de Dieux (pas moi, je suis athée ); , avec un pois chiche qui nous sert de cerveau....Ben oui! Je viens de terminer le livre, et je suis outrée! Je ne sais pas si c'était le but recherché par les Auteures de ce roman, mais en tout cas c'est l'impact qu'il a eu sur ma sensibilité...Que d'émotion! Que d'amour bafoué au nom de quoi? Au nom de qui? Et pourquoi? La vie est si brève, le temps que nous passons avec ceux que nous aimons et si relatif, si imprévisible, qu'il est de la pure inconscience pour ne pas dire mesquinerie, que de vouloir à tout prix, et sous des prétextes fondamentalement ridicules de se la gacher en souffrance que nous nous infligeons mutuellement avec une absurde gratuité...
Claudy et Maryse j'ai aimé ce Roman, vous vous en doutez! Sinon je ne serai pas dans un tel état !
Jeannine Bartes
Karim aime sa famille. Bénédicte aime Karim. Nathaniel aime Bénédicte. Mais le destin en a décidé autrement : les fils s'emmêlent, la vie s'emmêle, les religions diffèrent, un engagement dans l'armée, des coeurs brisés, puis la mort inattendue et enfin une naissance difficile. On se reconstruit, on cache ses souffrances, on s'aime, peut-être par peur d'être seuls. Mais le bébé grandit. Et veut connaître ses origines. Et les blessures devront à nouveau s'ouvrir et les cris se feront à nouveau entendre. Mais peut-être que de ces larmes naîtra l'espoir, enfin ?
J'ai lu ce livre « à quatre mains » et franchement c'est une réussite totale d'osmose entre deux romancières. Un vrai roman basé sur le non- racisme, mais le respect de toutes les croyances et surtout de la confiance en un monde meilleur où les hommes enterreraient leur hache de guerre stupide pour enfin construire ensemble.
Marie-Claude Marty et Maryse Froncoux ont réussi ce tour de force. D'une belle histoire d'amour, elles ont fait fi des différences et nous ont donné une belle leçon de tolérance et d'amitié.
Bravo à elles deuxMarie Chevalier - juin 2007
J'ai terminé hier soir la seconde partie de ce roman et je ne change rien à ce que j'ai déjà dit. Bien qu'un peu différente, puisqu'on s'intéresse moins aux trois héros de la première partie, et davantage à l'enfant né de cette histoire d'amour, on retrouve les émotions qui soutenaient la première partie avec, en plus, cette recherche de l'identité qui concerne tous les enfants issus d'une double culture. Je crois que c'est ce que je retiendrai de ce roman : la faculté étonnante qu'ont eu deux auteurs de retraduire ce malaise qu'elles n'ont probablement jamais vécu elles-mêmes. Le personnage de Nathan est "vrai". A aucun moment on ne doute de sa souffrance et de son besoin de retrouver "les liens du sang". Mohamed, le grand-père, est aussi très émouvant.
Le seul qui ne m'a pas convaincue, c'est Ronald. Sa conversion est vraiment trop rapide. Elle ne me semble pas sincère et je l'attribuerais plus volontiers à la peur de vieillir seul. La dernière scène sur le canapé, avec son ex-femme et l'amant de celle-ci ne me paraît pas crédible. Même moi, si fleur bleue, je n'aurais pas imaginé cela pour un happy end. Je le dis comme je le ressens, n'est-ce pas, Claudy ? Je ne peux pas, non plus, ne faire que des compliments !
Marlène Manuel - Juin 2007J'ai terminé la première partie du livre de Claudy.
Ce roman étant composé de deux parties, je crois que je peux donc déjà donner mes premières impressions sur ce roman. Je dirai d'abord que le lecteur est sollicité dans son affectivité dès les premières pages. Deux raisons à cela : les thèmes abordés (la racisme, les différences entre les classes sociales) et les personnages (deux adolescents révoltés dont on contrarie l'histoire d'amour).
Dès le début, on s'émeut des rendez-vous manqués, on compatit aux état d'âme des deux héros, on se réjouit quand, enfin, ils se trouvent... mais aussi, on maudit l'impatience de Karim et son peu de confiance envers son amour, qui vont le précipiter vers un destin tragique. On admire la détermination sans faille de Bénédicte, debout contre tous pour défendre son amour. Finalement, la vraie gagnante de cette première partie, c'est la tendresse de Nathaniel, qui réussira à apaiser le chagrin de Bénédicte.
C'est la vie, tout simplement. Le récit de destins comme il y en a sûrement des milliers de par le monde. Et justement à cause de cela, ce roman a une portée universelle qui ne peut pas laisser indifférent. Il méritait, bien entendu, une suite... Et je vous en parlerai dès que je l'aurai terminée !Marlène Manuel - Juin 2007
''Le hasard de la vie'' m'a fait un effet ''boeuf'' en le lisant. de la première page à la dernière, je n'ai pas laché le livre. c'est une véritable histoire vécue que vous nous contez là. Un émerveillement pour ceux qui comme moi sont franchement contre le racisme. Bravo Claudy et Maryse, continuez à nous faire de beaux livres comme celui-là. Bisous.
Francis Mauro
Moi, je n'ai pas pleuré à la fin. J'aurais pu effectivement, mais j'avais tellement été émue et révoltée lors de ma lecture du premier livre, que j'ai été soulagée, on va dire, de cette fin inattendue, mais intérieurement, si espérée. Est-elle utopique ? Je voudrais me forcer à croire que non. Il est dit que « tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ». Et l'espoir qu'est-ce que c'est ? Sinon croire à l'amour, avec un grand « A ». Sans préjugés, sans frontières. L'amour des siens, avant celui de sa patrie, ou de sa religion.
L'amour tout court. Celui de deux êtres vulnérables, ne demandant qu'à être heureux ensemble, et que la folie humaine a brisés.
Nathan, fils de Karim et Bénédicte, va tenter de remédier à rassembler les débris. Pour lui, et pour tous, même s'il doit en souffrir, il ira jusqu'au bout de l'histoire qui touche sa famille, jusqu'à trouver la faille. Cet amour qui nous lie tous, sans exceptions. Encore faut-il que...
Un livre que je conseille vivement à tous, et surtout à ceux qui ne croient pas que l'amour existe.
Maryse Froncoux et Marie-Claude Marty ! Un duo de choc.émotionnel !?Bartes, Jeannine
J'ai lu les deux tomes de ton roman - "Le Hasard de la Vie" - et - "Le Secret du Sang" - et je les aie trouvés magnifiques. Ils abordent bien les problèmes de ceux qui ont des origines diverses et c'est très bien écrit.
Ton amie Ellen Digger - décembre 2008
J'ai passé de trés agréables moments à lire les deux tomes du roman amicalement dédicacé par toi Marie Claude: 'Le hasard de la vie' et 'Le secret du sang'. Beaucoup d'émotions avec ses héros, on pourrait presque croire à une histoire vécue... Bravo aussi à Maryse, le partage d'écriture est réussi. A lire absolument.
Bernadette - septembre 2009
J'ai terminé hier soir le livre de Claudy, composé des 2 tomes : Le hasard de la vie & Le secret du sang. J'ai beaucoup aimé cette histoire, surtout la première partie ! Cela dit, je pense que Nathan est bien bon ! J'admire les gens qui arrivent à pardonner quand le mal fait est si grand ! :cheers: Moi, je ne peux pas. Ce qui est troublant, c'est que cette histoire est en bonne partie la mienne, également : comme quoi ... le hasard des lectures !!! :lol!: On suit avec plaisir la vie de Bénédicte, Karim, Nathaniel, Nathan, Rodrigue, Laura et tous les autres ! C'est une histoire emplie de tendresse qui fait du bien, dans ce monde de fous !!! :D Cependant, j'aurai bien vu une autre fin, concernant Ronald !!! Je l'aurai plutôt vu vieillir et mourir seul, comme un vieux pou !!!:twisted:Que Nathan fasse la démarche, oui mais que ce vieux c.. reste fidèle à lui-même : infect !!! Mis à part ça, j'ai beaucoup aimé !!!
Bravo à Claudy et à Maryse Froncoux ! :cheers:Marie Bascou - octobre 2009
Je livre ici l'avis d'un monsieur âgé de 80 ans pour qui je travaille et à qui j'ai fait découvrir les livres de notre amie Claudy. Pour " Le hasard de la vie " :
"C'est une belle histoire qui nous emmène loin, au propre, comme au figuré. Il est cependant dommage que ce vilain personnage qu'est Ronald ne connaisse pas une autre fin : il est bien trop méchant pour mériter le pardon ! Votre amie est bien gentille avec lui, je trouve ! J'aime beaucoup son style d'écriture, ce doit être "une sacrée bonne femme" (dixit ! :lol!: )"Marie Bascou - 21 Janvier 2010